- vélocité
-
vélocité [ velɔsite ] n. f.• v. 1270; lat. velocitas « vitesse, rapidité »♦ Rare Mouvement rapide, aptitude à aller vite. ⇒ célérité, vitesse. « Un homme se glissa sous le porche avec la fantastique vélocité d'une ombre » (Balzac).♢ Cour. Agilité, vitesse dans le jeu d'un instrument de musique. « sa fille passait son dépit en d'interminables vélocités pianistiques » (J.-R. Bloch).
● vélocité nom féminin (latin velocitas) Littéraire. Grande rapidité dans le mouvement : Courir avec vélocité. Extrême rapidité de mouvement exigée par l'exécution d'un morceau vocal ou instrumental. ● vélocité (synonymes) nom féminin (latin velocitas) Littéraire. Grande rapidité dans le mouvementSynonymes :- célérité- rapidité- vitesse- vivacitéContraires :- lenteurvélocitén. f. Litt. ou didac. Rapidité, agilité. Exercices de vélocité au piano, à la guitare, etc.⇒VÉLOCITÉ, subst. fém.A. — Aptitude à se déplacer ou à se mouvoir avec une grande vitesse. Synon. rapidité. Vélocité d'un coureur cycliste. Leur bonne vue [des strombes, d'énormes gastéropodes tropicaux] et leur vélocité (toute relative d'ailleurs) leur servent essentiellement à se soustraire à d'autres gastéropodes (J.-M. PÉRÈS, Vie océan, 1966, p. 107).B. — Fait qu'un déplacement, qu'un mouvement ou qu'une action soit exécuté(e) très rapidement. Synon. rapidité, vitesse. En 1843, on put aller de Paris à Rouen (137 km) pour 10 francs et en 4 heures. Une si extraordinaire vélocité étonna Louis-Philippe, qui désira en juger par lui-même (P. ROUSSEAU, Hist. techn. et invent., 1967, p. 266).— [Fréq., dans un compl. circ. introd. par avec] Il avait articulé ces dernières phrases d'une haleine, en baissant la voix, et avec une telle vélocité que, pour beaucoup de ces étrangers, elles avaient été mal intelligibles (MARTIN DU G., Thib., Été 14, 1936, p. 61). Le mouvement de Geneviève a déplu au scorpion qui, avec cette vélocité prodigieuse et féroce que je crois reconnaître sans l'avoir jamais mesurée, a foncé vers nous puis s'est de nouveau immobilisé (Fr. NOURISSIER, Le Maître de maison, 1968, p. 90).— MUS. Extrême vitesse et agilité exigées pour l'exécution de certaines partitions. Bach est aux musiciens ce que Carême est aux cuisiniers. (...) qu'on nous accorde, en revanche, le droit de dire que, sauf quelques pages magnifiquement inspirées, ses œuvres sont, pour le gros public, des exercices de classe d'harmonie ou de classes de vélocité (L'HOTE, Peint. d'abord, 1942, p. 44).Prononc. et Orth.:[
]. Ac. 1694, 1718: velocité; dep. 1740: vélocité. Étymol. et Hist. 1. XIVe s. [date du ms., texte trad. entre 1249 et 1272] « vitesse, rapidité » (Ghatrif, éd. H. Tjerneld, 12, 3, p. 265: [faucons] qi volent o greignor velocité a l'aire); 2. 1885 mus. (GEVAERT, Instrument., p. 85). Empr. au lat. velocitas « agilité à la course, vitesse, vélocité, célérité », dér. de velox (véloce). Fréq. abs. littér.:68.vélocité [velɔsite] n. f.ÉTYM. V. 1270; du lat. velocitas « vitesse, rapidité », de velox. → Véloce.❖1 Littér. ou didact. Mouvement rapide, aptitude à aller vite. ⇒ Vitesse. || La vélocité du cerf (cit. 5; → aussi Habiller, cit. 17). || Articuler, parler avec une surprenante vélocité (→ Sténographe, cit. 1; et aussi intelligible, cit. 9).1 Un homme se glissa sous le porche avec la fantastique vélocité d'une ombre aussitôt que le général eut entrebâillé la porte (…)Balzac, la Femme de trente ans, Pl., t. II, p. 795.1.1 (Robert) était devenu plus élancé, plus rapide (…) Cette vélocité avait d'ailleurs diverses raisons psychologiques, la crainte d'être vu, le désir de ne pas sembler avoir cette crainte, la fébrilité qui naît du mécontentement de soi et de l'ennui.Proust, le Temps retrouvé, Pl., t. III, p. 698.2 (1918). Cour. Agilité, vitesse (dans le jeu d'un instrument de musique). || Exercices de vélocité, de grande vélocité, au piano.2 (…) à l'étage au-dessus sa fille passait son dépit en d'interminables vélocités pianistiques.J.-R. Bloch, …Et Cie, p. 221.3 Fig. Agilité intellectuelle, rapidité dans le domaine de l'esprit.3 (…) elle se mit à faire du calcul mental, avec vélocité.R. Queneau, Pierrot mon ami, 1942, éd. L. de Poche, p. 69.
Encyclopédie Universelle. 2012.
